Munie de la froide sensualité du latex, du caoutchouc, de la cire, Anne Liebhaberg, à travers (mais pas seulement) ses récentes « Petite Filles », crée un monde d’une sensibilité féminine particulière. Entrelacs organiques, seconde carapace sous forme d’écorce ou d’abri de fortune, peau organisée en bandelettes jouent un étrange « opéra » entre le plein et le vide. Un lieu de rencontre s’instaure sous forme interlope et ambiguë. Présence et absence, plénitude et délié : tout est en place pour un étrange défilé énigmatique qui doit ressembler à ceux de l’inconscient.
Continuer la lecture de « Anne Liebhaberg messagère de l’indicible et de l’invivable »