Exposition: « artiste ou modèle » – vidéo

La femme vue par la femme à travers les collections communales, c’est le fil conducteur de cette exposition collective proposée à la Galerie du Beffroi. Dix femmes, artistes contemporaines, revisitent trois œuvres «coups de coeur» issues du Musée des Arts décoratifs et des collections de la Ville : deux peintures, le Portrait de Netta Duchâteau de Marcel Hess et Vigilance d’Emile Motte, et une sculpture, Le penseur de Paule Bisman. 

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A la Maison des Arts

Bien connue des curieux, souvent méconnue, un peu en retrait de la chaussée de Haecht à Schaerbeek, la Maison des Arts présente une petite exposition à découvrir jusqu’au 10 janvier : « Cent nœuds, sans visage ». Arlette Vermeiren, dont un grand voile bleu m’avait fascinée à la Villa Empain, y montre ses merveilleux tissages de petits papiers, accompagnés des sculptures et installations d’Anne Liebhaberg.

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Extrait du texte présenté lors de l’exposition à la Galerie Chantal Dhont

….Anne Liebhaberg a choisi, elle, de partir du vide. Non pour le remplir mais pour l’habiller. Dès l’entrée de cette exposition, nous sommes en présence d’une colonne de latex creuse, que certains ont peut-être déjà vue, car l’artiste de ce soir a participé au projet  » Bobineuses  » à Leuze, de même qu’elle fit partie en 2005 des boursiers de la tapisserie.

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Le latex, c’est aussi…

Chez DS Galerie à Boisfort, tout près du marché dominical, s’exposent des sculptures molles en latex cousu de fil noir qui évoquent parfois le monde (sous-)marin sans une seule touche de bleu, avouez que ça nous change. Ici on est plutôt du côté de l’ambre, des méduses et du silence des abysses. Quelques ailes angéliques dans le même matériau flottent dans l’espace. Céleste ou insondable, le travail d’Anne Liebhaberg donne vie à l’informe, peut-on dire à l’indicible… Dixit Sylvie Derumier, la galériste, ces objets « endormis » se réveillent par le trouble provoqué dans notre inconscient. Le latex démoulé fait vivre la transparence du support et incarne d’inépuisables sens: écailles, ailes, peau… autant d’allusions à la légèreté, à l’énigmatique ou au mystère charnel.

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Deux artistes pour raconter les territoires investis par l’homme, par son corps, par son travail, par sa peau… Parler de l’espace entre les choses, entre les hommes et les choses… Du fil invisible qui relie, du fil qui coud les fissures et crée de nouvelles formes…

Couleur miel, couleur chair, le latex est la matière naturelle qu’ANNE LIEBHABERG a
choisie pour donner corps à des sculptures abstraites.

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Anne Liebhaberg messagère de l’indicible et de l’invivable

Munie de la froide sensualité du latex, du caoutchouc, de la cire, Anne Liebhaberg, à travers (mais pas seulement) ses récentes « Petite Filles », crée un monde d’une sensibilité féminine particulière. Entrelacs organiques, seconde carapace sous forme d’écorce ou  d’abri  de fortune, peau organisée en bandelettes jouent un étrange « opéra » entre le plein et le vide. Un lieu de rencontre s’instaure sous forme interlope et ambiguë.  Présence et absence, plénitude et délié : tout est en place pour un étrange défilé énigmatique qui doit ressembler à ceux de l’inconscient.

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